Africando All Stars
Musique Afro-Cubaine
La salsa africaine des années 70 par quelques vétérans du genre qui allument les danses cubaines aux hautes voix de griots. A la différence de l'Orchestra baobab qui joue dans le même registre, le Groupe Africando délaisse la mélancolie mandingue au profit du latin jazz cuivré avec une pêche à toute épreuve...
Africando All Stars, Betece
En 1992, le groupe Africando arrive sur le marché international et dévoile son premier album. Un coup d’essai devenu un coup de maître.
l’Album Viva Africando
Africando revenu dans l’actualité avec l’album "Viva Africando", paru en novembre 2013. C’est à Paris que les musiciens se sont retrouvés, car en raison des troubles qui ont agité la Mali en 2012, Boncana Maïga, toujours chargé des arrangements, n’a été autorisé à se rendre aux Etats-Unis. De nouvelles têtes font leur apparition dans le collectif, comme le Sénégalais James Gadiaga, du Royal Band de Thiès, le septuagénaire congolais Lokomba Nkalulu, ancien membre des Grands Maquisards, et le Capverdien René Cabral, chanteur emblématique du Cabo Verde Show.
Développement de la Salsa
Rythmes ancestraux
Ce collectif a révolutionné la musique africaine
Depuis quelques années, la Salsa connaît un développement considérable auprès des musiciens africains. Cela n'est en fait qu'un juste retour des choses : on oublie trop souvent que cette musique, si elle s'est développée et a trouvé ses marques de noblesse à Cuba, s'inspire en réalité de rythmes ancestraux provenus du continent noir. La formation responsable de ce retour fracassant de la Salsa sur sa terre maternelle n'est autre qu'Africando. En quatre albums et un peu moins d'une décennie, ce collectif a révolutionné la musique africaine et offert un véritable bain de jouvence aux vieilles traditions de la Salsa cubaine. La musique dite " Afro-cubaine " était née.
Musique sénégalaise
Les premiers instants de la musique cubaine ont été vécus au Sénégal vers les années 50. Mais en ce temps là, la musique sénégalaise en tant que telle, le "mbalakh", n’existait pas encore. La musique cubaine rythmait en ce moment-là les matinées dansantes. Ce qui n’était rien d’autre que le Son, une des facettes de cette musique, sur des disques 78 tours et qui faisait danser nos parents au même titre que le Mérengué, le Cha-cha-cha, la Pachanga, la Rumba, etc...
l'Album Betece
La structure de base du groupe est celle de la charanga
Il y avait aussi la musique antillaise qui n’était pas le Zouk et un embryon de musique cap-verdienne avec les tout premiers Coladéras. C’est toutes ces formes musicales qui ont évolué pour donner naissance à la Salsa. Pour son cinquième album, Africando avait frappé haut et fort. Outre ces excellents musiciens comme Gnonnas Pedro, Medoune Diallo ou Ronnie Barro, l'on retrouve sur Betece des invités aussi prestigieux que Salif Keita, Thione Seck, Koffi Olomide et Amadou Balake. Résultat magistral. Les treize chansons qui composent l'album nous offrent un festival d'envolées vocales, de mélodies jubilatoires et de rythmes irrésistibles.
Un trio vocal 100% sénégalais
Medoune Diallo, Nicolas Menhelm et Pape Seck
Le groupe met en valeur un trio vocal 100% sénégalais : Medoune Diallo, Nicolas Menhelm et Pape Seck qui signe la moitié des compositions. Les deux premiers albums Trovador (1993) et Sabador (1994) associent les langues mandingue, peul, sérère et wolof aux répertoires cubain (Benny Moré, Noro Morales, Matamoros), mexicain et portoricain, magnifiés par une section de cuivre de la salsa new-yorkaise. La mort prématurée de Pape Seck en 1995, endeuille Africando, mais le groupe trouvera dans ce tragique événement une raison supplémentaire de s'épanouir. Les deux albums suivants, Gombo Salsa et Baloba, ouvrent de nouvelles frontières à l'aventure, accueillant Tabu Ley Rochereau, le guinéen Sekouba Bambino, le haïtien Eugène Soubou (Tabou Combo) et le béninois Gnonnas Pedro. Africando s'impose dans les discothèques et sur toutes les radios.
Viva Africando
Entre Dakar, Bamako, New York et Paris
Depuis près de 20 ans, Africando poursuit sa quête inlassable, sincère et joyeuse, de réunir l’Afrique et toute sa diaspora à travers la musique afro-cubaine. Projet ambitieux, Africando est un véritable trait d’union transatlantique. Après 7 albums, un Live, et des tournées qui les ont menés à travers le monde, voici « VIVA AFRICANDO », enregistré entre Dakar, Bamako, New York et Paris, nouvelle pièce maîtresse d’une épopée magique.
Mandali
l'Engouement est réél. Des Caraïbes à l’Europe en passant par l’Afrique et les Etats-Unis. Un vinyle qui redonne à la salsa ses lettres de noblesse. Beaucoup de jeunes qui n’avaient pas connu l’époque royale de la salsa, se retrouvent alors dans l’opus d’Africando. Sur quatre albums le processus de reconquête vers un public beaucoup plus jeune est enclenché.
