Bebo Valdés

Une élégance rare

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Bebo Valdés & His Havana All Stars

Bebo Valdés & His Havana All Stars

Il y a seulement quelques années, peu de gens - en dehors des aficionados - connaissaient Bebo Valdés, cette légende vivante, dernier d'une génération qui, de Rubén Gonzâlez à Frank Emilio Flynn, a offert ses heures de gloire au piano cubain. Exilé depuis les années 1960 à Stockholm, celui qui a donné naissance au latin jazz, celui dont la fluidité du jeu charrie toutes les richesses d'une vie passée à honorer musiques afro-cubaines, jazz et classique avait sombré dans l'oubli. Jusqu'à Calle 54, le film de Fernando Trueba, jusqu'au phénomène Buena Vista Social Club. Depuis, le pianiste de génie a renoué avec le succès et ses récompenses : Grammy Awards, concerts, album avec le chanteur de flamenco El Cigala.

Bebo et Chucho Valdes

Juntos Para Siempre - Meilleur Album de Latin Jazz, Grammy Awards 2010

Juntos Para SiempreChucho Valdés, l'un des plus grands pianistes de jazz au monde avait obtenu un 6ème Grammy Award pour l'album Juntos Para Siempre qu'il avait réalisé avec son père, le pianiste Bebo Valdés avec lequel il se produisait sur scène !

Portrait d'une légende cubaine

Une personnalité hors du commun

Portrait d'une légende cubaineAu fil d'entretiens et d'enregistrements de sessions avec le pianiste, Samuel Charters retrace la vie d'une personnalité hors du commun. Son histoire prend racine à La Havane, au début du siècle dernier. Son parcours, tant personnel que musical, épouse les sursauts politiques et historiques qui ont agité son île et l'ont mené à l'exil : son enfance dans la petite ville de Quivicàn, ses années de Conservatoire à La Havane, l'orchestre du mythique Tropicana ... De la gloire à l'exil après la révolution cubaine, Bebo Valdés a tout connu, tout traversé, avec un sourire tranquille et une élégance rare.


Bebo

Hommage sensuel et nostalgique aux années 1940-50

Album BeboInspirés par la vie du pianiste et compositeur cubain Bebo Valdés, le réalisateur oscarisé Fernando Trueba et son complice le célèbre dessinateur Javier Mariscal composent un hommage sensuel et nostalgique aux années 1940-50, âge d’or du jazz et du mélodrame hollywoodien, dans lequel la magie du cinéma permet de croiser et de faire se croiser Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Nat King Cole, Thelonious Monk et Chano Pozo. Pour Bebo Valdes, qui a participer au film, cette expérience est aussi une chance, un bonheur. A 93 ans avec ce film, il vit comme un retour en enfance. Les décors, le travail de reconstitution lui permettent de retrouver le Cuba qu’il connaissait il y a plus de cinquante ans. En visonnant le film, à la fin du tournage, il pleurait comme un enfant. « Quand je mourrais, les gens se rappelleront de ma musique grâce à Chico et Rita ».


Bebo Valdes & Fernando Trueba

Le pianiste cubain de Calle 54

Fernando Trueba et Bebo Valdes, Calle 54Bebo Valdès n’est pas totalement un inconnu. Pour beaucoup d’entre nous c’est le pianiste cubain légendaire de Calle 54 remis sur le devant de la scène par le film Buena Vista Social Club. Pour d’autres c’est aussi le père d’un autre grand pianiste, Chucho Valdès. Mais qui connaît chez nous les Lucuona Cuban Boys ou la Orquesta El Sabor de Cuba ? Quasiment personne, sauf quelques érudits de musique cubaine et de salsa telle qu’on la jouait dans les orchestres de danse dans les années 50 et 60. Calle 54 est un film documentaire musical de Fernando Trueba sorti en 2000, sur le latin jazz. Le projet de Trueba était de réunir les représentants du latin jazz. Le film fut tourné aux studios de Sony dans la 54e rue à New York. Se succèdent successivement les groupes de Paquito d'Rivera, Eliane Elias, Chano Dominguez, Jerry González and the fort apache band, Michel Camilo, Gato Barbieri, Tito Puente, Chucho Valdès seul, le big band de Chico O'Farrill, Bebo Valdès et Cachao, Orlando Puntilla Rios et son groupe Nueva Generación, Carlos Patato Valdés, Chucho Valdés et Bebo Valdés.


Diego el Cigala & Bebo Valdes

Lágrimas Negras, La Bossa Nova Gitane

Diego El Cigala & Bebo ValdesDiego Ramón Jiménez Salazar, surnommé El cigala, Un de ses grands albums est Lágrimas negras qu'il a réalisé en collaboration avec le pianiste cubain Bebo Valdés pour lequel il reçoit, en 2004, le Latin Grammy Award du meilleur album musique tropicale traditionnelle. En 2006, il est à nouveau récompensé par le Latin Grammy Award du meilleur album flamenco pour l'album Picasso en mis ojos. Comme d'autres chanteurs de flamenco El Cigala a débuté dans la rue, dans les tavernes. Après avoir chanté en arrière-plan de danseurs comme Mario Maya, Faíco, Farruco, El Güito, Manuela Carrasco, Cristóbal Reyes, Carmen Cortés et Manolete.


El Milagro de Candeal

Mémoire africaine des Noirs brésiliens

El Milagro de CandealRéalisateur : Fernando Trueba, 2004 Titre original : El Milagro de Candeal. La caméra de Fernando Trueba suit Bebo Valdés, parti à la recherche de ses racines africaines, dans la favela de Candeal (Salvador de Bahia, Brésil). disponible en DVD : Albares Productions. A Salvador de Bahia, au Brésil, existe un endroit dont les habitants doivent tout à la musique. C'est le quartier de Candeal, sorti peu à peu de la misère par la volonté de ses habitants, en particulier celle des femmes et d'un musicien charismatique, Carlinhos Brown, qui transforma le coin en une école de percussions à ciel ouvert. Bebo Valdés, le célèbre pianiste cubain, est le fil conducteur du récit qui, de rencontres en rencontres, revient sur la mémoire africaine des Noirs brésiliens et les racines de leur musique. Marisa Monte, Gilberto Gil, Caetano Veloso et l'étonnant compositeur afro-baroque Mateus témoignent de leur art dans ce film rempli de tendresse.