Film Cubain - Lista de espera
Film cubain : (1h42). Réalisation : Juan Carlos Tabio. « Une petite gare routière décrépite, dans la campagne cubaine. Des gens s’y pressent, attendant pendant des jours un bus pour La Havane qui n’arrive pas ou, pire, qui ne fait que passer, archibondé. Situation pas très drôle à vivre dont le réalisateur, Juan Carlos Tabio, tire, dans un premier temps, le meilleur parti possible : celui d’en rire. Ce qui semble unir la douzaine de personnages se partageant la vedette, c’est l’humour qui chasse la mauvaise humeur quand tout va mal et, du coup, un don rare pour la survie joyeuse.
Le film Liste d'Attente
C’est de cela qu’il est surtout question dans « liste d’attente » : de la survie qu’on se bricole dans un univers où la pénurie radicale n’a d’égale que l’indécrottable bêtise bureaucratique. On se mobilise autour de la réparation d’un vieux bus au rebut, et quand, après un travail collectif acharné, il rend l’âme au premier coup de démarreur, quand s’évanouit le dernier espoir de s’arracher à ce coin paumé, il ne reste plus qu’à inventer. A réinventer le bonheur, ensemble, sur place, et, pourquoi pas, en donnant forme à la plus plaisante des utopies...».
Jean-Claude Loiseau
Cuba Feliz, Un road-movie musical
le road-movie musical consacré par Karim Dridi à Miguel Del Morales dit « El Gallo » (le coq), troubadour septuagénaire, qui se trouve être une grande figure de la Havane.
bien que le répertoire n’a rien d’original, ici, c’est l’interprétation qui prime. Autour d’El Gallo, de remarquables artistes comme : Mirta Gonzalez, diva des arrière-salles, Anibal Avila, trompettiste jovial, Alberto Pablo, percussionniste mystique, Armandito Machado, guitariste inventif...
Tout ce petit monde nous entraîne dans une atmosphère où baigne une fraîcheur, un rien dépouillée, ponctuée de rires d’enfants, de mots improvisés, de sons de rue...,
un album d’une réelle authenticité, qui mérite d’être écouté !
Evolution rythmique de la musique cubaine
«Lorsque nous voyageons à l’extérieur de Cuba, nous vivons avec la crainte d’être éloignés du développement musical constant qu’il y a à La Havane». L’évolution rythmique de la musique cubaine est sans aucun doute parmi les plus dynamiques et les plus sophistiquées du monde. Cependant, la culture ne se porte pas très bien à Cuba, parce qu’il n’y a pas d’argent pour subventionner les artistes, ni les infrastructures culturelles nécessaires à leur développement. Au-delà de la politique, j’aime La Havane. J’aime son peuple et ceux qui l’ont quittée.»