l'Album Vivelo
l'album Vivelo, Les héritiers du Buena Vista Social club
Ce nouvel album studio paru fin 2022, avec les artistes Isaac Delgado, Alexander Abreu, Maikel Dinza ou Rolando Luna participent a cet album et nous montrent que l’héritage du maestro Compay Segundo se conjugue au présent.
l'Album du Buena Vista avec Ry Cooder
Quand Ry cooder débarque à La Havane en 1996 pour mener son projet autour de la musique cubaine, il s'interesse au personnage de Compay Segundo, il en fera le pilier de Buena Vista Social Club un album où sont réunis en autres, Rubén Gonzales, Ibrahim Ferrer et Omara portuondo, il faudra ce disque pour que la majorité des cubains apprenne que Compay existe, alors qu'il est acclamé à l'étranger. en 1997 ses chansons commencent à passer à la radio. Après la disparition de Compay Segundo en Juillet 2003 à l'âge de 95 ans, son fils Salvador Repilado créa avec Hugo Garzon et des musiciens du "Buena Vista Social Club" le "Grupo Compay Segundo" pour faire connaître l'oeuvre léguée par son père.
Ouvrez une page de l'Histoire de la musique cubaine, remonter le temps aux côtés de l’un de ses plus emblématiques représentants. Avec le Grupo Compay Segundo ce n’est pas que l'histoire d’un héritage. C’est aussi une filiation. Sur Vívelo, leur nouvel album studio paru fin 2022, avec des artistes comme Isaac Delgado, Alexander Abreu, Maikel Dinza ou Rolando Luna participent et nous montrent que l’héritage du maestro Compay se conjugue au présent. Le groupe est de retour cet automne pour deux concerts à l’Alhambra. Le 21 et le 22 octobre 2023 à 19h.
Sorti en fin 2022, Vívelo, le quatrième album du Grupo Compay Segundo, est une révolution de velours. Pour la première fois, le groupe s’affranchit de l’ombre du maestro en signant huit titres originaux. A la direction, Salvador Repilado, contrebassiste et directeur musical historique de Compay et le compositeur et chanteur Maikel Dinza, récent lauréat du Cubadisco, l’équivalent cubain des Victoires de la musique.
L’empreinte de Maximo Francisco Repilado Munoz, surnommé “Compay Segundo”, est toujours présente sur les scènes du monde entier grâce au groupe musical “El Grupo Compay Segundo”, fondé par lui, et qui portait encore son nom à sa disparition le 14 juillet 2003. Avec l’actuel nom de “Grupo Compay Segundo”, les musiciens qui l’ont accompagné lors de son périple planétaire triomphal rendent hommage à sa mémoire, par la réalisation de cette prouesse artistique époustouflante. Aujourd’hui, ils se consacrent à préserver et enrichir, avec une fidélité absolue, les apports légués par le Patriarche des “Soneros”.
Avant de s’éteindre à l’âge de 95 ans, le légendaire chanteur cubain avait choisi les artistes qui composent le Grupo Compay Segundo. Neuf artistes dont deux des fils de Compay, et bien sûr le grand Hugo Garzon. En 2007, ces ténors de musique cubaine réunis enregistrent en Italie l’album « 100 años Compay », à l’occasion du 100e anniversaire de sa naissance. L’orchestre symphonique « Citta Ferrara », mêlé au « Grupo », offre une nouvelle jeunesse à la musique de Compay, amplifiant l’émotion suscitée par le rythme cubain typique que Compay Segundo nommait « El Son ». Musiciens
Salvador Repilado Labrada : Direction , Contrebasse / Félix Martinez Montero : Armonico / Hugo Garzon Bargallo : Première voix et maracas / Basilio Repilado Labrada : Deuxième voix et Claves / Rafael Inciarte Rodriguez : Clarinette / Haskelle Armenteros Pons : Clarinette / Nilso Arias Fernandez : Guitare / Rafael Fournier Navarro : Percussions / Yoel Matos Rodriguez : Guitare / Santiago Antonio Naranjo : Percussions
Pourtant le chemin a été long pour que Francisco Maximo Repilado Muñoz, de son vrai nom, né en 1907 à Siboney, village de la province d'Oriente, près de Santiago de Cuba. Fils d'un conducteur de locomotives employé de la compagnie des mines, Dés son plus jeune âge, il reçoit des leçons de solfège avant d'intégrer comme clarinettiste la fanfare municipale de Santiago. Et compose à 15 ans sa première chanson : Yo vengo aquí.
Compay a travaillais dans une manufacture de tabac comme tabaquero, dans toutes les fabriques de cigares de La Havane, un étage est réservé aux rouleurs de cigares - les torcedores, le métier le plus noble qui soit pour un Cubain.
Compay Segundo a longtemps été torcedor sans manquer un seul jour ! " Un Cubain authentique boit du rhum, fume le Habano et a l'oeil qui s'illumine à la vue d'une belle femme "
Alors Compay a fumé. Ça lui a pris en allumant les cigares de "Ma Regina", sa grand mère, une esclave libérée qui vécut jusqu'à 115 ans. pour Compay, le cigare était aussi important que la musique.
