Cigares cubains

Le Torcedor

CubalatinaCubalatina
Le Torcedor, cigares cubains

Le torcedor est le responsable final de la qualité d'un Habano

Le rouleur (torcedor) est le responsable final de la qualité d'un Havane, Il place d'abord au creux de sa main le ligero, la feuille de tabac qui donne la puissance, il l'entoure du seco et du volado, et enfin la sous-cape. l'art du torcedor réside dans la subtilité de son toucher : pour assurer un bon tirage et donner du plaisir au fumeur.

La Galera

La Galeral'Atelier coeur de la fabrique se trouve souvent à l'étage. Dans cette grande salle, les rouleurs (torcedores) sont placés, selon leur productivité, plus ou moins près d'une estrade sur laquelle se tient un lecteur. traditionnelle, celui-ci des textes littéraires ou évoque les hauts faits de la révolution.<

La première étape du roulage

Le rouleur de cigareLe rouleur ajuste le mélange des feuilles dans la paume de sa main pour pouvoir commencer à l'enrouler. Une fois la tripe roulée, il l'enveloppe de la sous-cape.


La " Poupée "

Première étape du roulageFruit de la première étape du roulage, la "poupée", enserrée dans la sous-cape constituée de feuilles de volado, est un peu plus longue et d'un diamètre légèrement supérieur à celui du module final.


La mise sous presse

La "Poupée" est mise sous presse dans un moule pendant une vingtaine de minutes


Le roulage de la cape

Le roulage de la capeLe rouleur découpe la cape avec la chaveta (lame circulaire), puis l'ajuste d'un geste souple et gracieux l'extrémité arrondie de la feuille est repliée de façon à obturer le Havane.


La coupe du Havane

La coupe du HavaneUne guillotine réglable permet de couper le Havane à sa juste dimension.


Le tri par couleur

Le tri par couleurLa escogida, l'art des couleurs s'exerce sur de grandes tables où le chef coloriste dispose les havanes selon un code propre à chaque fabrique. On distingue généralement six familles, du rouge au vert pâle - sangre de toro, colorado, colorado claro, colorado pariso, pariso verde et enfin pariso verdoso-, dans lesquelles on classe les havanes, du plus foncé au plus clair.


La vérification du calibre

Sur un échantillon de la production des torcedores (qui roulent 120 havanes par jours), on vérifie la densité, l'absence de parties ligneuses et la longueur des havanes. Leurs diamètre est contrôlé au moyen du cepo, planchette de bois perforée qui définit la section de chaque vitole (cigare).


La salle de conditionnement

Conditionnement du HabanoC'est dans ce lieu que les havanes perdent leurs humidité.


La mise en boîte des Habanos

mise en boîte du HabanoC'est la dernière étape, les cigares cubains sont prêts à être envoyés. El Bofeton est l’une des deux étiquettes placées à l’intérieur de la boîte. Elle reste sur le battant à rabattre juste au-dessus des cigares dont il assure une dernière protection. Le cigare cubain un produit artisanal, qui reste fabriqué à une échelle industrielle : Cuba exporte près de 100 millions de cigares par an, on estime la production mondiale à plus de 400 millions de cigares par an. La boîte est scellée avec une étiquette garantissant que c’est une boîte de véritables Habanos. Le nom « Habanos » en rouge sur un « chevron » a été ajouté sur la boîte depuis 1994.

Fumer nuit gravement à la santé, loi n°9132