A l'époque, La Havane est prostituée, mafieuse, joueuse. Puis les Barbudos prennent le pouvoir : Ils ferment les casinos et chassent les américains. seuls vestiges de cette époque, des voitures issues des années 30, 40 et 50, qui auraient pu appartenir à Al Capone ou à d'autres Parrains réunies dans ce petit musée au centre de La Havane.
Museo del Automóvil à Cuba
Dans les années 50', les grands hôtels de La Havane étaient devenus le repaire des vedettes de cinéma et de la mafia américaine. Meyer Lansky régnait sur les casinos du Nacional ou du Riviera
500e anniversaire de La Havane
La Havane possédait déjà un musée de l’automobile, mais il semblait plus ou moins à l’abandon. À l’occasion du 500e anniversaire de La Havane, on l'a déménagert dans un nouveau décor, rue San Ignacio, entre les rues Teniente Rey et Amargura, dans la Vieille Havane.
A découvrir une Ford A et cette Ford T datant de 1914 et dont il ne reste que peu d’exemplaires, une MG Morris 1953,
une Alfa Roméo que pilotait le fameux coureur automobile Juan Manuel Fangio, L'événement le plus marquant de l'histoire de cette compétition est l'enlèvement du champion du monde de Formule 1 Juan Manuel Fangio par les rebelles anti-gouvernementaux liés au Mouvement du 26-Juillet, le 23 février 1958.
L'histoire avait fait les gros titres en Amérique et en Europe. Le magazine cubain Bohemia rapportait : « A Paris, Londres, New York, Rome, Buenos Aires et Mexico, l'enlèvement avait pris une place importante. Le départ du Grand Prix avait été retardé dans l'espoir de retrouver Fangio. Batista avait finalement donné l'autorisation pour que la course démarre sans la star.
Histoire de l'Automobile à Cuba
Les quatre étapes
Bien qu’il s'avère impossible d’établir des limites chronologiques précises, l'histoire de l'automobile à Cuba comprend quatre étapes clairement reconnaissables :
- La vague européenne (De la fin du XIXème siècle jusqu'à la décennie 1910)
- La première automobile arrive en décembre 1898. La Parisienne, fabriquée en France, provoque un grand émoi à La Havane. L’entrée de véhicules se régularise progressivement à partir de 1899. Des voitures européennes comme Rochet-Schneider et Darracq dominent le panorama durant les deux premières décennies du XXème siècle.
- L'invasion nord-américaine (Du milieu de la décennie 1910 jusqu'à 1959).
- Les premières automobiles de la marque Chevrolet entrent en 1912 et, deux ans plus tard, se sont les Ford. À partir de ce moment, et progressivement, les voitures américaines auront l'hégémonie dans les rues et sur les routes cubaines. En 1959, plus de quatre-vingt-treize pour cent des voitures qui circulent dans l'île sont fabriquées aux Etats-Unis. À cette époque plusieurs compétitions ont eu lieu sur des circuits urbains et sur routes. La Havane accueille deux courses du Championnat du Monde de Formule 1, en 1957 et 1958.
- Sous l’égide socialiste (Des années 60 jusqu'à la disparition de l'URSS en 1990)
- Avec le triomphe de la Révolution conduite par Fidel Castro et la rupture des relations avec les Etats-Unis, l'Union Soviétique (URSS) et avec elle le camp socialiste prend la place de ce pays comme principal fournisseur de véhicules à moteur et, en général, de toute l'économie. Les Lada, Volga, Skoda, Moskvich, Fiat Polski et autres marques remplacent les voitures américaines.
L"autre musée a ciel ouvert de La Havane
Les mécanos cubains ont réussi à préserver leur trésor, avec le titre officiel de monument national cubain. Réparer les carosseries et les chromes usés par l'air salin n'est pas simple. Le plus difficile est de conserver, réparer, refaire ou retrouver les éléments en plastiques tels que les feux arrière des voitures. tout ces véhicules restaurés, habillés de couleurs clinquantes, vous les retrouvez sur les routes de Cuba.
L'originalité de ce musée des anciennes voitures américaines des années 1950 est qu'il est en plein air et vivant. Les Classic cars. ces voitures roulent et nombreuses sont celles utilisées comme taxi.
Pendant 50 ans, les cubains n'avaient pas le droit d'acheter des voitures à titre privé, c'est une des raisons pour laquelle on trouve tant de vieilles américaines dans les rues.