Portrait, l'Age d'Or - Arsenio Rodriguez | Home | Découverte de Cuba
Arsenio Rodriguez
El Rey Del Son Montuno
Père du son montuno, "El Rey Del Son Montuno" compositeur prolifique et auteur lyrique, tresero sans égal, créateur du conjunto, il ne faut pas sous estimer l'importance d'Arsenio Rodríguez dans la musique cubaine.
Arsenio a défini le son de la musique cubaine dans les années quarante, précurseur du mambo, il restera une grande figure populaire. Les répercussions de sa révolution musicale sont encore présentes aujourd'hui.
Héritage africain
Les début d'Arsenio Rodriguez
Arsenio Rodriguez reste en marge dans le Panthéon musical officiel et reste une figure en grande partie oubliée et sa vie reste peu connue. Arsenio est né le 30 août 1911 à Guira de Maricujes, petite ville de la province de Matanzas, troisième d’une famille de quinze frères.
Leur grand-père est d'origine congolaise. Il passe son enfance à Güines, avec sa famille, et commence à jouer du tambour dans les fêtes afro-cubaines pour célebrer son héritage africain qui influencera par la suite sa musique, il se met à apprendre le tres avec virtuosité. Et jouera ensuite dans les night-clubs et les casinos de La Havane où règne un public à prédominance blanche.
A l'âge de neuf ans, il tombe aveugle suite à une ruade de mûle qui lui donne un coup à la tête, cette tragédie ne devait pas l'empêcher de devenir plus tard un musicien exceptionnel. Aveugle et pauvre la musique devient sa nourriture de l'esprit, et son rayon d'espoir.
Guitare, maracas et bongos
Son père lui offre une petite guitare, A l'âge de 15 ans il rencontre Victor Feliciano, un charpentier qui fabrique aussi des instruments de musique, il lui apprend à jouer à la guitare, de la basse, des maracas et des bongos. vieux joueur de tres, il lui enseigne également les premiers accords et quelques rudiments techniques, puis un bassiste du Septeto Habanero, lui apprend à connaître cet instrument. Il continuera plus tard de manière autodidacte. c'est le tres qui deviendra son instrument attitré.
Treseros
En écoutant les treseros Nene Malfugas, Eliseo Silvera et Isaac Oviedo On remarque qu'Arsenio à su créé un style très personnel. Avec la maîtrise de cet instrument, Arsenio est devenu populaire sous le surnom " EL Ciego Maravilloso " (le merveilleux aveugle)...
Les premiers groupes
Sexteto Boston, Septeto Bellamar
Pendant le début des années 30 Arsenio a constitué son premier groupe, le Sexteto Boston, qui jouera ses propres compositions, il habite alors le quartier de Hornos, dans la proche banlieue de Marianao. En 1937 Arsenio quitte son sextet pour rejoindre le Septeto Bellamar dirigé par un trompetiste, José Interian. C'est une année importante pour Arsenio, il réalise ces premiers enregistrements issus de ses compositions : L'ami d'Arsenio, Miguelito Valdés a chanté "Bruca Manigua", "Acá Tomas" et "Fuñfuñando" avec l'Orquesta Casino de la Playa.
Miguelito a enregistré beaucoup de compositions d'Arsenio avec Casino de la Playa jusqu'à son départ pour les Etats-Unis en 1940. Arsenio joua notamment l'une des compositions (Se Va El Caramelero).
Arsenio Rodriguez y su Conjunto
Création du Conjunto
Arsenio a constitué en 1939 ou 1940, son propre ensemble, ajoutant la tumbadora (Conga), un piano, et des trompettes dans une nouvelle formation qui se désigna sous le nom de conjunto. C'était une innovation extraordinaire, transformant le son et la définition de la musique cubaine.
Arsenio n'était pas le premier à inclure le piano dans un sextet / septet cubain typique (trompette, guitare, tres, bongos, basse, maracas et claves). Celà avait été déjà fait par le Sexteto Miquito, le précurseur du merveilleux Conjunto Casino, dès 1935.
La profondeur ajoutée par la tumbadora et trois ou quatre trompettes était passionnant. Le conjunto avait complètement éclipsé la charanga, pour plus d'une décennie. Seul l'apparition du cha-cha-chá dans le milieu des années 50 rétablira cette infortune.
Composition du Groupe : trompettes : Rubén Calzado, Benitín Bustillo et Félix Chappottín ; tres, direction: Arsenio Rodríguez; guitare : Marcelino Guerra ; basse : Nili Alonso, basse ; tumbadora (Conga) : Israel " Quique" Rodriguez ; bongo: Antolín Suárez "Papaquila"; voix: Miguelito Cuní, René Scull et Pedro Luis Sarracent.
Celia Cruz
La voz de la experiencia
Celia Claridad Cruz Alonso, la Guarachera de Cuba, est une figure féminine importante dans l’histoire de la musique cubaine, souvent comparée à Ella Fitzgerald où à Sarah Vaughan, depuis plus de 40 ans, elle est considérée comme la Reine de la Salsa.