CubalatinaCubalatina
Santéria cubaine, Oggún

La religion Yoruba

Oggún est le propriétaire des métaux, c'est un montagnard irascible et solitaire. Quand les orishas vinrent sur terre, c'est lui avec sa machette infatigable qui dut frayer un chemin parmi les arbustes et les mauvaises herbes aux autres dieux. Il vivait alors avec ses parents Obatalà et Yemu aux côtés de ses frères Ochosi et Eleggua.Il est violent et malin, patron de tous les mécaniciens, des ingénieurs, des chimistes et des soldats. Il représente le cueilleur d'herbes magiques, le chasseur solitaire, à la fois brusque et bestial, c'est lui le propriétaire des clefs des prisons. Ses couleurs sont le vert, le noir et le violet. Il s'est syncrétisé avec Saint-Pierre, Saint-paul, ou Saint-Jean-Baptiste entre autres, suivant les endroits.

Ochosi

Ochosi est le fils de Yemayà, patron de tous ceux qui ont des démêlés avec la justice, les magiciens, les chasseurs et les pêcheurs. Il danse de pair avec Ochún et les pratiquants l'adorent tout particulièrement avant toute opération chirurgicale car on le dit ami d'Abbata qui fait partie de l'Inle, groupe médical de l'Ocha (branche de la Santería). En plus, on lui attribue le bistouri...
Ses danses représentent un chasseur muni d'un arc cherchant et tirant ses proies. Il s'habille de violet avec une besace en peau de tigre.


Obatalà

ObatalàObatalà fut envoyé par Olofin pour créer la terre et sculpter l'homme. Orisha majeur, c'est un dieu pur par excellence. Propriétaire de la couleur blanche, des pensées et des songes. Il fut envoyé pour gouverner la terre et y assurer la paix et l'harmonie. C'est le seul assez puissant pour pouvoir diriger Changó et Oggún. Respecté par tous les autres orishas, c'est lui que l'on va chercher comme avocat en cas de litige. Personne ne doit jurer ou se déshabiller en sa présence. Sa couleur est le blanc, et sa danse représente les mouvements tranquilles des anciens qui au moyen d'une queue de cheval nettoient les chemins de la vie. Il se syncrétise avec la Vierge de la miséricorde.


Yemayà

YemayàYemayà orisha majeure , et mère de la vie, elle est considérée comme la mère de tous les orishas. C'est la propriétaire des eaux et représente la mer, source fondamentale de vie. Indomptable et maline, elle utilise sa machette que ce soit pour chasser ou pour couper les herbes. Ses châtiments sont très durs, et ses colères terribles, mais toujours justes.
Sa couleur est le bleu, et ses danses la représentent en train de plonger la tête et les mains dans l'eau pour en sortir poissons et coquillages. Pleine de joie (on l'entend souvent éclater de rire), cette danse commence doucement puis imitant la mer qui se déchaîne peu à peu elle termine en tournant sur elle même en faisant onduler sa robe comme les vagues.
Il est intéressant de noter que sa popularité a augmenté lors de la triste période des balseros (été 1994) puisque comme propriétaire de la mer elle était censée protéger les cubains désespérés qui, après lui avoir voué leurs prières, se lançaient en mer à bord de radeaux de fortune en direction de la Floride.


Ochún

OchúnOchún déesse de l'amour, de la féminité, et de la rivière, elle symbolise la coquetterie, la grâce et la sexualité féminine. Femme de Changó elle est aussi l'amie intime d'Eleggua qui la protège. Toujours joyeuse, elle a de fréquents éclats de rire et adore faire la fête. Elle est capable aussi bien de provoquer comme de résoudre des luttes de jalousie parmi les hommes et parmi les orishas. Sa couleur est le jaune et on lui attribue les coraux. Elle se syncrétise dans la vierge de la charité du cuivre. Une église lui a d'ailleurs été érigée près de Santiago