La Trova cubaine

Les Trovadores de Santiago de Cuba

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Casa Trova

Santiago de Cuba, berceau de la Trova cubaine

C'est toute une génération d'auteurs-interprètes qui chantent seuls en duo, ou trio accompagnés d'une guitare qui apparaîssent au début du XXe siècle, appelés trovadores, ces groupes de troubadours chantent des habaneras, des guajiras, où boléros, chansons sentimentales nées vers 1880 à Santiago de Cuba, berceau de la Trova cubaine, dans la province d'Oriente la plus à l'Est de Cuba.

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Sindo Garay, trova cubaine

A la fin du 18e siècle, les immigrants français de Saint-Domingue arrivèrent à Cuba

Ils jouèrent un rôle important dans la naissance de la Trova. Santiago de Cuba était déja une cité culturelle et musicale,

Des établissements comme la Philarmonique, le théâtre Colisée et le Tivoli se construirent à Santiago de Cuba, et on y donna des spectacles d'opéra,. Au cours des années 1880 se forme les styles des principaux courants de la trova qui, depuis Santiago, s'étendent aux régions de Camaguey, Sancti Spiritus et La Havane. et Au milieu du 19e siècle il existait déjà dans ces villes un mouvement troubadour, qui fût interrompu par les guerres de libération de 1868 et 1895 contre le colonialisme espagnol. Au début du 20e siècle commence l'Age d'or de la trova cubaine, avec la venue de nombreux talents, leurs chansons restent toujours vivantes à Cuba.

Sindo Garay

Sindo Gary disciple de José Sanchez

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Sindo Garay, trova cubaine

Sérénades et Trova

Sindo Gary fût le disciple de José Sanchez, l'inventeur du Boléro, il chanta aussi à Paris dans le spectacle de Rita Montaner. Le célèbre "Café Vista Alegre" ou "La Diana" sont les lieux de rendez-vous des cantantes. Sindo Garay est né en 1867 à Santiago, et il meurt en 1968, en laissant derrière lui de nombreux enfants aux noms de chef indiens, Hathuey, Guarionex... Ces années 1920 à 1930 sont certainement les plus prolifiques quant au nombre de compositions, pas de droits d'auteurs et rarement enregistrées sur disque. Peu d'amateurs de musique cubaine savent à quoi ressemblait la voix de ce patriarche de la chanson cubaine...

Les Trovadores à Cuba

Manuel Corona

Casa de la TrovaA Camaguey émerge Patricio Ballegas et Manuel Corona qui était tabaquero (rouleur de cigare), un métier répandu parmi les musiciens qui composa la fameuse "Longina". Il fait partie du groupe des quatres grands de la Trova avec Garay, Villalon et Rosendo Ruiz...

Isaac Oviedo

La Havane révèle les frères Oscar et Mario Hernandez Falcón, Rafael Nene Enrizo et son frère Enrique 'Chungo' ainsi que Graciano Gomez Vargas. à Matanzas se trouvent Manuel Luna Salgado et Isaac Oviedo...


Sindo Garay

Le Prince des trovadores

Sindo Garay Santiago de Cuba capitale du son et de la trova , Sindo Garay apprit à lire, à écrire et jouer de la guitare en autodidacte, génie intuitif aux multiples emplois, il est devenu en composant des chansons poétiques "le prince des trovadores". il écrivit des centaines de chansons dont "la Baracoesa", "La Tarde", "La Alondra", "Perla Marina", "Retorna" et "Guarina", une chanson dédiée à sa fille, Il fût le témoin et l'acteur privilégié d'un siècle d'histoire de Cuba, il connu José Marti, le père de l'indépendance cubaine et fût le disciple de José Sanchez, l'inventeur du Boléro, il chanta aussi à Paris dans le spectacle de Rita Montaner.


Lorenzo Hierrezuelo

Les premières voix de la Trova

Lorenzo Hierrezuelo- Il remplace Miguelito GARCÍA et forme un nouveau duo qui durera plus de vingt cinq ans durant lesquels María Teresa VERA va s'affirmer comme l'une des toutes premières voix de la Trova. Le duo conquiert un public populaire qui se reconnaît dans ses interprétations. Les compositions de María Teresa Vera et les enregistrements se multiplient. Hierrezuelo en seconde voix est remarquable et n'est pas étranger au succès que rencontre le duo. En 1945 ils occupent les ondes de toutes les radio à Cuba dans la plus grande station de radio CMQ qui les embauche pour un programme quotidien " Cosas de Ayer ".

Veinte anos

Dans le milieu des années cinquante elle se produit dans une émission de télévision " El Casino de la Alegría " où les hommages se se succèdent. Elle devient fille d'Ochun (santéria) dans les annèes 60, orisha de la féminité et des rivières, cette entrée en religion aura des répercussions sur sa carrière, puis sa santé se dégrade et elle disparait en 1965. Le monde entier redécouvrira en 1997 une de ses chansons "Veinte anos", grâce à la version d'Omara Portuondo et Compay Segundo..