La Trova de Las Faez

Les soeurs Faez

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La Trova de Las Faez

Floricelda & Candida

Les deux soeurs sont issues d'une famille de musiciens dans l'âme, Elles chantent leurs histoires de tous les jours, leurs histoires de toujours, leurs histoires d'amour, la poésie tout simplement, étant enfants, mes quatres tantes unissaient leurs voix, comme ça, d'instinct sans la moindre éducation musicale, juste à l'oreile. Leur père avait l'habitude de les accompagner à la guitare. et connaissait des centaines de chansons.Floricelda est née à Antilla, ancienne province de l'Oriente, le 20 juin 1928, tandis que sa soeur Candida a vu le jour à Camaguey le 30 juillet 1930, elles viennenet de la Casa de la Trova et chantent depuis six décennies.

l'Art de la Sérénade

A Camaguey, la maison des Faez pratique l'art de la sérénade.

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Las Faez, La Serenata Picante

Las hermanas Faez

Les guitares et les voix des troubadours réjouissaient le voisinage. Floricelda et Candida ont grandi dans cette atmosphère de Trova, et c'est ainsi qu'elles se sont initiées au chant. Très jeunes, elles entonnèrent de vieilles mélodies. Andres Faez Navarro jouait fort bien de la guitare et donnait des sérénades dés la nuit tombée.

Les soeurs Faez parcoururent l 'île de Cuba et ses festivals de trova avec comme accompagnateur leur frère cheminot qui fut tuteur et gardien de la Trova des Faez. René Faez Neyra plus âgé que ces deux soeurs qui appris de son père les secrets des cordes. Mais, il finit un jour par se retirer. Quand un nouveau guitariste apparaissait, elles accordaient à nouveau leur voix à ses cordes.

Cyrius Martinez

Un jour, un français au nom espagnol arriva à Camaguey, il cherchait de bons musiciens sachant chanter la Trova. Le directeur de la Camerata de Camaguey, Juan Ramiro Oriol, connaissait la réputation de la famille Faez, et il leur adressa Cyrius Martinez. En les écoutant chanter l'un de ses boléros préférés (Réveille-toi, Ledia, entends ma prière), ce dernier fut médusé par les voix des deux soeurs. René fils, musicien aguerri et réputé, relevait le défi de remplacer René père à la guitare.

l'Album Casa de la Trova

la Trova de las FaezFloricelda et Candida, ne tardèrent pas à enregistrer l'Album Casa de la Trova; puis a donner des concerts sur les scènes importantes des diverses villes d'Europe, ou l'on apprécié beaucoup la Trova quand elle est bien chantée. Les soeurs faez avaient sortis ce disque de musique cubaine, "La Trova de las Faez", qui regroupe plusieurs genres musicaux, issus du répertoire cubain.


Casa de la Trova, un véritable lieu de vie

La Casa de la Trova devient alors le véritable lieu de vie des musiciens santiagueros. Les trovadores y font connaître leurs compositions, leurs capacités à interpréter celles-ci ou les oeuvres de leurs pairs. Ces rassemblements permettent également la sauvegarde des traditions. Ce qui s’envolait auparavant aux coins des places de la ville se fixe et constitue un patrimoine que chacun préserve.


Tradition de la musique populaire

Sur le modèle proposé par Santiago s’est créée dans la plupart des villes de l’île une Casa de la Trova où, sans faire abstraction de l’évolution musicale, la tradition de la musique populaire cubaine est préservée.


Punto et Trova de Sancti Spiritus

Guajira, trova, guaracha, bolero

Punto et Trova de Sancti SpiritusSancti Spiritus, au centre de Cuba, apparaît aujourd'hui comme le lieu où cultures hispanique péninsulaire, canarienne et africaine se sont fondues pour produire des musiques originales fortement ancrées localement : poésie populaire, harmonies et rythmes subtils, timbres lumineux du tres et du luth relèvent ainsi les nombreux genres pratiqués tels que guajira, trova, guaracha, bolero et diverses sortes de punto, dont les savoureuses controversias...


Punto Espirituano

Punto EspirituanoLe premier disque est consacré à l'une des musiques les plus anciennes de l'île : le punto espirituano, un répertoire paysan issu, entre autres, du fandango espagnol et interprété par des ensembles appelés parrandas. On pourra également entendre un trio à cordes (luth cubain, tres et guitare) interpréter des versions instrumentales de nombreux thèmes paysans ainsi que certaines variantes urbaines de ceux-ci, telles les guajiras.


Trova espirituana

Le second disque est consacré à la trova espirituana, version régionale d'un genre plus vaste, issu de la grande époque de la contradanza cubaine au début du XIXe siècle. Cette Trova conjugue des influences du centre, de l'est et de l'ouest de Cuba englobe une variété d'espèces musicales apparues pour la plupart durant les dernières décennies du XIXe siècle. Elle est jouée par des trovadores au jeu de guitare unique et comprend des compositions magnifiques dont la plupart sont inconnues du public occidental.