Mère Cuba

Wendy Guerra, Mère CubaWendy Guerra est née à La Havane en 1970. Elle est reconnue à Cuba pour son œuvre poétique, couronnée de divers prix. Tout le monde s'en va, son premier roman, a été perçu par El Pais comme le meilleur roman en langue espagnole en 2006 et a reçu le prix Bruguera. Elle donne ainsi à entendre le son de cette époque cruciale et y dresse notamment le portrait de Celia Sanchez, cette héroïne révolutionnaire que Castro a aimée et trahie. Mère Cuba, nous immerge dans le coeur d'une génération qui porte un héritage révolutionnaire aussi lourd que fascinant. Elle met à nu la mémoire de la nation cubaine tout entière, qui nous dévoile ici son âme.

Tout le monde s'en va

Lorsque paraît, en 2006, Tout le monde s'en va (Stock 2008 et Le Livre de Poche), Wendy Guerra a trente-six ans et réside à Cuba. Placé sous le signe d'Anne Frank, citée en épigraphe, le roman comporte un Journal d'enfance portant les dates de 1978 à 1980 et un Journal d'adolescence daté 1986-1990.


Poser nue à La Havane

Anaïs Nin

Wendy Guerra, Poser nue à La HavaneCuba, 1922. Anaïs Nin part sur les traces d'un père absent et fantasmé. Dans son Journal, peu d'allusions à cette période. Wendy Guerraimagine alors ce qu'elle a pu ressentir et superpose ses pensées apocryphes aux confessions réelles de la jeune Anaïs, restituant ainsi la voix d'une âme à la recherche de son identité : « Je veux commencer à me constituer une Cuba personnelle. Irrévocablement mienne. » Poser nue à La Havane n’est rien de moins qu’un manifeste d’écrivain pour une parole libérée. Un manifeste poétique et politique dans la droite lignée de la sublime Anaïs Nin. Augustin Trapenard, Elle.
Guerra tisse les fils, fouille, efface les repères, joue avec l’histoire, la vie de l’écrivaine franco-américaine, mêle deux voix pour n’en faire qu’une. C’est une écriture sensuelle, poétique, tout en jeux de miroirs. Jean Ortiz, Le Monde diplomatique.


Tout le monde s'en va

Wendy Guerra, Tout le monde s'en vaLors que tout le monde part pour un ailleurs fantasmé, Nieve grandit sur l'île de Cuba dans les années 1980, consignant dans son journal intime les événements marquants de son existence. De son enfance- tiraillée entre des parents bohèmes qui se déchirent - jusqu'aux prémices de sa vie de femme, c'est un itinéraire personnel, poétique et sans fard, qui se dessine alors. Celui d'une jeune fille pour qui les expériences amoureuses vont participer à l'éveil d'une sensibilité artistique comme d'une conscience politique. La pulsion créatrice bat au coeur de ce récit, comme possibilité d'accomplissement mais aussi de résistance, alors que tout le monde s'en va.