Aconcha Sanz Averhoff

Artiste peintre, née à Cuba

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La Santería : Lukumi, Regla Lucumi ou regla de Ocha

Elle est influencée par le monde magique des Orishas, divinités du panthéon Yoruba. Elle s'inscrit dans la mouvance de l'art singulier. Aconcha est née à La Havane. Multi-artiste, proche de l'art primitif contemporain, elle est animée par une énergie créatrice mystérieuse et un besoin de sublimer ses racines africaines. Elle nous invite à voyager au cœur de la culture cubaine à travers ses dessins sur journaux cubains où elle dialogue avec les Orishas, les divinités de la Santeria, une religion afro-cubaine très répandue dans l'île. Explosions de couleurs, magie et cubanité authentique sont au rendez-vous.

L'Appel des Orishas

Confessions d'une jeune révolutionnaire cubaine devenue prêtresse en Santeria

l'Appel des OrishasAconcha est née à La Havane le 14 février 1946, dans une famille d'origine sino-africaine. Dès sa naissance, son oncle Tata, babalao ou " sorcier " dans le culte de la Santeria, décèle en elle une digne représentante de sa lignée et lui insuffle peu à peu tout son savoir. Mais, à la Révolution, le changement radical de la société cubaine interrompt les aspirations profondes de l'adolescente. Son père, fervent et sincère communiste, lui transmet sa fièvre révolutionnaire et, en 1965, elle obtient un poste à l'ambassade de Cuba à Paris. En mai 68, elle quitte ces fonctions et opte délibérément pour un retour vers ses rêves d'enfance en laissant libre cours à l'énergie créatrice qui l'habite.

Aconcha

Aconcha Sanz AverhoffL’auteur : Aconcha est née à la Havane le 14 février 1946, dans une famille d’origine sino-africaine. Dès sa naissance, son oncle Tata, babalao dans le culte de la Santería, décèle en elle une digne représentante de sa lignée et lui insuffle peu à peu tout son savoir. Mais, à la Révolution, le changement radical de la société cubaine interrompt les aspirations profondes de l’adolescente. Son père, fervent et sincère communiste, lui transmet sa fièvre révolutionnaire et, en 1965, elle obtient un poste à l’ambassade de Cuba à Paris.

En mai 1968, elle quitte ces fonctions et opte résolument pour un retour vers ses rêves d’enfance en laissant libre cours à l’énergie créatrice qui l’habite.


Toujours sous l’influence magique de la Santería

Cette autodidacte se lance dans le milieu artistique et, bientôt, s’exprime à la fois comme peintre,dessinateur, sculpteur, styliste. Elle chante aussi, et à travers son CD "Noche Cubana" elle rend hommage au boléro.


Cuba la musique des dieux

l'Influence des cultes de l'île sur la musique

Cuba la musique des dieuxLa richesse de la musique cubaine est connue. Ce que l'on connaît moins c'est l'influence des cultes de l'île sur la musique. Dieux de la religion yoruba ou saints du christianisme, les divinités participent au paysage musical, réunies dans la religion synchrétique santeriste. Les percussions africaines, le chant choral catholique, participent à cette culture musicale de l'île et les dieux de la santeria, les Orishas, cohabitent avec la vierge du cuivre à l'occasion des nombreuses manifestations, pèlerinages où fêtes votives. Ce livre propose une découverte des racines de la culture cubaine, des pratiques que l'on pensait enfouies et qui ressurgissent, modèlant à la fois l'imaginaire.


Révolution Cubaine

Rencontre avec les arts

Tout a changé, et pourtant, rien n'a changé. Près du Malecon, Aconcha accueillait, dans le début des années 60, la Révolution Cubaine.

Le choc d'une vie nouvelle. Déménagement à la Casa de las Américas (Maison des Arts Contemporains). Avec ses parents Eusebio et Mayeya ; « Rencontre avec les arts ».


Roberto Matta, Julio Le Parc, Antonio Saura, Wilfredo Lam, Mariano Rodriguez...

- La peinture avec Roberto Matta, Julio Le Parc, Antonio Saura, Wilfredo Lam, Mariano Rodriguez... - L'écriture avec Nicolás Guillén, Lezama Lima, Garcia Marquez…
- La musique, Villa Lobos, José Antonio Mendez, Pablo Milanés...
Je me suis laissée aller, sans me soucier du jour suivant, enivrée par tous ses événements... Mon esprit inconnu.pendant 6 ans 1959 / 1965, j'ai dérobé tous ces savoirs avec mes yeux, remplissant mon âme toute entière.


Prête pour mon premier Envol

Paris 1965. Dès 1965 elle s'installe en Europe et vit d'abord en France pour partir ensuite au Portugal, suivi d'un séjour en Belgique et revenir en France dans le Haut-Var... Elle ne coupera pas ses liens avec son pays d'origine, Cuba, où elle va très souvent.


Ethnie Yoruba

Racines africaines : les Orishas, Aconcha est une descendante d'une longue lignée d'ancêtres venus du Benin, appartenant à l'ethnie Yoruba où l'expression artistique est prodigieusement riche, diverse et abondante. Malgré leur exil forcé, ses ancêtres garderont toutes leurs traditions, rituels et initiations qui marqueront profondément les créations d'Aconcha. Sa raison d'être est marqué par sa relation directe et conciente avec ses racines africaines : les Orishas, ces énergies qui habitent au coeur de la nature avec lesquels elle établit un dialogue magique. Elevée dans le milieu de la couture, entourée d'une grand-mère spécialiste en patchwork, d'une mère orfèvre-couturière et d'une tante coloriste, elle apprit depuis sa jeune enfance les mélanges de textures et de couleurs. Par sa passion pour les mélanges des fibres, elle essaie d'exprimer le mystère des métissages et de tisser des liens vers ses ancêtres.


Secrets et syncrétiques du rite Yoruba

C'est à travers la luxuriance de ses créations qu'elle apparaît et rejoindra la Femme profonde, qui est à la fois diurne et nocturne, Yin et Yang. Des signes secrets et syncrétiques du rite Yorouba se camouflent dans les personnages qui envahissent les tableaux d'Aconcha. Elle crée en toute liberté sans formatage : Peinture, sculpture, dessin. Elle ne veux pas être prisonnière d'une méthode. Ses moteurs sont l'enchantement et le plaisir. Comme un éternel enfant. Elle peint pour se protéger, pour exister tout simplement.


Sous l'impulsion magique de la Santeria

Cette autodidacte se lance dans les milieux artistiques et, bientôt, s'exprime à la fois comme peintre, dessinateur, sculpteur, styliste. Elle chante même : à travers son CD " Noche Cubana ", elle rend hommage au bolero. Elle expose à Paris, La Havane, Bruxelles, Monaco, Saint-Paul de Vence, Cannes et tant d'autres. Elle vit dans le Haut Var, à deux pas de Castellane et de la Corniche Sublime ; elle y travaille au cœur de la forêt. Et, enfin, elle adore cuisiner ; pour recréer certaines ambiances, elle n'hésite pas à nous proposer dans ce livre une série de recettes créoles qui nous mettent résolument en appétit. Est-ce parce qu'elle vit loin de l'île de son enfance qu'inlassablement, Aconcha poursuit une quête ? Retrouver la femme abyssale, la faire émerger " des eaux profondes et noires " ? l'Appel des Orishas est un ouvrage de passions, de rencontres, de métissages, émaillé des paillettes d'un talent inné, aussi précieux qu'il est parfumé d'humilité et d'allégresse.