The Afri-Lectric Experience
l'Album Eggun est le fruit d’une création commandée en 2009 par Joan Cararach, le directeur du Barcelona Jazz Festival. Sosa devait composer et jouer une œuvre hommage au classique Kind of Blue de Miles Davis, à l’occasion du 50e anniversaire de son enregistrement. Le résultat dépasse toutes les attentes. Sosa s’inspire des motifs et éléments musicaux présents dans Kind of Blue, et écrit une pièce qui honore son esprit de liberté. La musique voyage à travers le jazz et la musique électronique mais au cœur de l'enregistrement demeure l’esprit de la mère Afrique.
Exploration de ses racines africaines
L' Album Sentir d'Omar Sosa Toujours obsédé par l'exploration de ses racines africaines, chants sacrés nés dans l'esclavage, mélant animisme vaudou et apôtres de l'église : c'est la santéria cubaine qui à donné les bases de la salsa. D'autres associent divinités africaines et saints de l'islam : c'est le gnaoui marocain, Omar Sosa expérimente encore plus ici le coté sensoriel du son. Ce nouveau concept basé sur des conversations entre voix et percussions, où la batterie n'a plus sa place, est tout à fait représentatif du style Sosa : L'interiorisation poussée à son paroxysme. La musique ne doit plus être musique mais doit devenir un chant incantatoire, un chemin vers la transe, une voie vers le divin.
Free Jazz
Maître de son instrument comme jamais, Sosa parvient à merveille à superposer ses longs phrasés de piano sur le cercle continu des percussions et des voix on entend les cloches d'églises et le chant du muezzin, Une sorte d'happening free jazz, associant des fragments de prières cubaines et marocaines prolongés par des vocalises de la chanteuse cubaine Martha Galarraga ainsi que l'intervention du rappeur Sub-Z. Le tout lié par le lyrique piano d'Omar Sosa.
Omar Sosa Mystique
Cette phrase, Omar Sosa se plaît à la répéter, bien qu'il n'en ait pas besoin. Sa musique parle d'elle-même. Mystique, le pianiste l'est assurément, lui qui a choisi de consacrer sa vie à la spiritualité. Mais pas n'importe laquelle ! Toujours de blanc vêtu, couvert de colliers et de bijoux, Sosa croit aux Orishas, les dieux de la Santeria, le vaudou cubain, la plus importante religion syncrétique de Cuba. Il est vrai que le métissage, il connaît! Il l'a appris à La Havane, qui l'a vu grandir.
L'esprit des ancêtres
L'esprit des ancêtres africains souffle sur l'album Afreecanos. Certes, son jazz s'est toujours enraciné les musiques de son île natale, car il est initié aux tambours de la santería et à leur mysticisme hérité des anciens esclaves noirs. Mais cette fois, il invite une chanteuse malienne (Mamani Keita) et un vocaliste sénégalais (Mola Sylla), aux côtés d'un flûtiste peul (Ali Wagué), d'un joueur de kora (Ali Boulo Santo) et d'un percussionniste mandingue (Baba Sissoko).
Omar Sosa en piano solo
Enregistré à Brooklyn en octobre 2009 en condition de Live, Calma cinquième album d’Omar Sosa en piano solo. Il s’agit d’un travail singulier sur le plan artistique, une approche originale du genre comprenant treize improvisations, chacune conviant les éléments stylistiques du jazz, de la musique classique, de la musique ‘’d’ambiance’’ et de l’électro. Cet album est une invitation à la relaxation et à l’introspection. Omar le décrit ainsi : Chaque titre inspire le suivant et l’improvisation est la base de l’expression musicale. Je voulais jouer du début à la fin sans penser les thèmes, simplement sentir où me conduiraient les notes, en suivant la voix de mon âme. Ce disque est une rencontre entre les sensibilités mélodiques d’Erik Satie et celles de Pierre Boulez.