Notre Agent à La Havane

Graham Greene

CubalatinaCubalatina
Notre Agent à La Havane

Deux classiques de l'écrivain américain

Le classique du roman d'espionnage, excellente démonstration de l'humour british, est aussi une bonne occasion de découvrir l¹atmosphère de la capitale cubaine avant la Révolution. L'œuvre littéraire du romancier anglais Graham Greene (1904-1991) est abondante et diverse. Notre Agent à La Havane (1958) se situe au milieu de sa carrière. Greene a déjà laissé derrière lui les romans « catholiques » de ses débuts, qui ont marqué leur époque (surtout La Puissance et la gloire, 1940), mais ne touchent pas de la même façon le lecteur d'aujourd'hui. D'un autre côté, L'œuvre romanesque de Greene se caractérise entre autres par la variété géographique et politique des terrains qu'elle couvre. Notre Agent à La Havane se passe à Cuba ; l'action se situe avant l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro, sous la dictature de Batista.

A découvrir : Romans, Cadeaux, Musiques de Cuba

Notre agent à la Havane, Ambiance nocturne

Our Man in HavanaNotre agent à la Havane. est considéré comme le meilleur livre du Britannique Graham Greene (1904-1991).
Extrait : Les tribulations d’un vendeur d’aspirateurs devenu espion malgré lui y sont narrées avec un humour anglais. Publiée en 1958, cette oeuvre dépeint l’atmosphère de la capitale cubaine à la veille de la Révolution. L’auteur l’évoque ainsi dans la préface de son roman : " Au Shangaï, pour un dollar et vingt-cinq cents, on pouvait voir un spectacle de nus d’une extrême obscénité et, pendant les entractes, les films les plus porno du monde "... Le Shangaï se trouvait dans une étroite ruelle latérale donnant dans le Zanja et entourée de bars enfoncés dans les maisons. Un panneau publicitaire annonçait : Posiciones, et pour une raison mystérieuse les billets d’entrée étaient vendus sur le trottoir extérieur....

Trilogie sale à La Havane

Pedro Juan Gutierrez

Trilogie sale à La HavaneVaste chronique de la vie à Cuba, Trilogie sale de La Havane est un journal égoïste qui emporte le lecteur dans un tourbillon romanesque délirant. Malgré les fulgurances de la danse et du rhum, La Havane est une ville assombrie par la pénurie et le désespoir. Le narrateur déchu y vit dans la crasse et le sperme. Pas de philosophie ici, aucun manichéisme. Juste un homme, centré sur son sexe, ses maîtresses et ses angoisses. À la manière d'un Henry Miller, Gutiérrez sait, dans une langue vive et savoureuse, restituer le caractère essentiellement poétique, extrême, suicidaire mais constructeur de la vie sexuelle. Un roman au rythme de salsa !


Mort d'un chinois à la Havane

Le quartier chinois de La Havane

Mort d'un chinois à la HavaneLe quartier chinois de La Havane ne manque ni de saveur ni d'exotisme : un corps y est retrouvé pendu, amputé d'un doigt, deux flèches incisées sur la poitrine... Le lieutenant Mario Conde, revolver à la ceinture et bouteille de rhum à la main, s'immisce parmi les immigrés asiatiques, répond à leurs sourires énigmatiques et cherche le mobile du crime : argent, rituel religieux, drogue ? " C'était un assassinat étrange, pimenté de certains ingrédients exotiques. "


Voyage à La Havane

Voyage à La HavaneTrois voyages à travers l'écriture hallucinatoire de Reinaldo Arenas vers la face obscure d'une Havane magique, défigurée par l'enfer castriste et la désillusion de tous ceux qui ont cru à la révolution.


La Havane noir

La Havane noirLongtemps considérée comme la capitale exotique du péché sous toutes ses formes, La Havane n’en reste pas moins une ville marquée par l’Histoire, la Révolution cubaine et sa Période spéciale, bien entendu, et la pauvreté, avec son cortège de petits arrangements. Dans la vraie Havane ici décrite, le crime et les trafics sont le lot quotidien des habitants, bien qu’ils soient bien sûr officiellement bannis de l’île "grâce à l’action révolutionnaire". Cette anthologie réunit dix-huit nouvelles. La Havane Noir rassemble aussi bien des auteurs restés à Cuba que d’autres expatriés aux États-Unis. La question de l’exil, fil rouge de cette anthologie, taraude d’ailleurs sans cesse les personnages. Des auteurs de noir mondialement connus côtoient de jeunes talents : Miguel Mejides, Ena Lucía Portela, Mylene Fernández Pintado, Leonardo Padura, Carolina García-Aguilera, Pablo Medina, Alex Abella, Moisés Asís, Arturo Arango, Mariela Varona Roque, Michel Encinosa Fú, Yoss, Lea Aschkenas, Achy Obejas, Mabel Cuesta, Arnaldo Correa, Oscar F. Ortíz, Yohamna Depestre.


La Havane, 75 ans de photographie cubaine

La Havane : 75 ans de photographie cubainePour tous ceux qui l'ont visitée, La Havane est une ville ensorcelante. Cent vingt-cinq photos en noir et blanc, certaines récentes, d'autres plus anciennes, la plupart inédites, racontent l'histoire de cette ville hors du commun. Ces images, œuvres de photographes cubains, parmi lesquels Osvaldo Salas, Raûl Corroles, Alberto Korda, et bien d'autres encore, explorent les liens que La Havane conserve avec son passé et, tout en restituant l'éclat de son architecture étourdissante, saisissent également sur le vif les habitants, la musique, les traditions immuables. Nombre de ces clichés émouvants ont été primés et présentés dans les plus prestigieuses expositions internationales.
Ce livre de photographie cubaine est un hommage au talent remarquable des photographes cubains.
La Havane : 75 ans de photographie cubaine de Gareth Jenkins


La Havane 1952-1961

LA HAVANE 1952-1961Cuba n'est pas né avec la révolution. Bien avant la prise de pouvoir en 1959 par Fidel Castro, l'île était un carrefour étonnant de races et d'influences qui se donnaient rendez-vous à La Havane pour construire une identité particulière, irréductible aux clichés fabriqués plus tard par des intellectuels en manque d'utopies. Malgré la misère, la corruption, la dépendance et la prostitution, La Havane était le théâtre d'un foisonnement culturel inattendu qui projetait dans un même mouvement les corps et les sens, la musique et le rythme, les mots et les images. La dictature de Fulgencio Batista ne devait être que transitoire, un coup d'État de plus dans une courte histoire faite tour à tour d'avancées démocratiques et de régressions brutales. Elle a, en fait, ouvert la voie à un régime interminable. La révolution a rapidement dévoré ses enfants.


La Havane, Dans les rues et dans le temps

La Havane, Dans les rues et dans le temps "Je ne savais pas que j'étais déjà allée à Cuba. Je ne savais pas non plus que j'y reviendrais, souvent, et que cette île serait, comme le Mexique, au coeur de ma vie. J'ignorais aussi que j'enseignerais un jour pour faire partager la part latino-américaine de ma culture et que le journalisme serait, finalement, mon métier et La Havane mon premier poste, mon baptême du feu." De ses rencontres avec Fidel Castro, Korda, le photographe emblématique du Che, ou les grands réalisateurs de cinéma, Françoise Escarpit a tiré une profonde fascination pour la culture cubaine et l'engagement politique. Spécialiste de l'Amérique latine, elle revient ici sur les grands moments de l'histoire de la capitale cubaine, dont elle fut parfois le témoin. De la domination espagnole de la fin du XIX siècle, jusqu'à la période spéciale lors de l'effondrement du bloc communiste.