Une institution incontournable du paysage musical de Cuba
Ce groupe est devenu une institution incontournable du paysage musical de Cuba, à qui est attribuée la plupart des développements les plus importants de l' histoire du latin jazz.
L' innovation est d'avoir incorporé les rythmes afro-cubains des tambours sacrés bata dans la musique populaire. Le groupe avait remporté un Grammy Award section Jazz en 1978 avec le disque "Live at Newport"...
l'Album Tribute to Irakere
Dionisio Jésus “Chucho” Valdés Rodriguez est né en 1941 au sud de La Havane. C’est son père, Bebo Valdés, figure du mambo et inventeur des rythmes batanga qui l’a initié à la musique. Depuis, avec des mains aussi larges que des battoirs et capables d’une délicatesse de dentellière, Chucho Valdés efface d’un geste les frontières musicales.
Emule d’Art Tatum, Bill Evans, Dave Brubeck ou McCoy Tyner est devenu le pianiste compositeur et arrangeur le plus renommé de La Havane. Dès le début des années 70 et la création du groupe Irakere, il se révèle comme un chef d’orchestre novateur, aussi célèbre pour ses solos à couper le souffle que pour la sophistication de sa musique de fusion latine...
l' Album Indestructible
Grâce au pianiste Chucho Valdés, le groupe cubain Irakere fut créé en 1973. Il se forme autour de musiciens capables d'innovations, de se lancer dans des improvisations, d'arrangements modernes, avec un style Latin jazz qui se démarque. Ce groupe utilisait des instruments électriques basés sur des rythmes afro-cubains.À ce mélange, ils ajoutèrent les riffs du pianiste influencé par Thelonious Monk.
Irakere est un groupe de musique cubaine. Parmi ses membres figuraient le flûtiste José Luis Cortés qui fonda peu après NG La Banda, le percussionniste Anga Díaz qui alla en France, le saxophoniste Paquito D'Rivera qui s'exila en 1980 pendant une tournée en Espagne avant de s'installer en États-Unis et le trompettiste Arturo Sandoval s'exile aux États-Unis en 1990.
Le style d'Irakere va du Latin Jazz au Bop en passant par des mélodies cubaines avec section rythmique et improvisations élaborées... Irakere n'a pas pu se rendre aux USA avant 1996, tout ce qu'ils ont fait auparavant, y compris les sessions pour Columbia & Jazz House, a été réalisé à Cuba... En 1998 ils sortirent l'album "Toda Cuba baila". Un des meilleurs albums de salsa, le résultat est une réussite pour les fans, superbe musique, prestation parfaite des musiciens, écriture des lignes de cuivres brillante et rythmes salsa qui swinguent. Chucho Valdès avec l'album "indestructible" nous démontre ce que devient la salsa dans les mains d'un maître. Irakere à tourné dans le monde entier et apparait dans les festivals de Jazz internationaux, avec une succession d'albums a chaque fois de qualité.
En 1978, le festival de Newport programme une soirée au prestigieux Carnegie Hall de New York, qui s’achève par la prestation de ces Cubains inconnus au bataillon. Chucho Valdes en garde un souvenir exalté : « Un concert miraculeux, sans fausse note, une énergie montée crescendo…» Le label CBS veut signer le groupe, mais se heurte à l’embargo commercial décrété en 1960 par Washington contre le régime castriste. Il faudra une armée de juristes pour rédiger les contrats. Deux disques live, Irakere I et II, sont publiés, avec un succès critique.
Comme la grande majorité des musiciens cubains, Chucho Valdes a été formé au conservatoire, celui de la Havane. Pendant les années 60, il dirige un groupe populaire qui compte parmi ses membres le grand chanteur Armando Borcela (Guapacha). Mais il a fallu attendre 1970 lors du Festival de Jazz de Pologne pour que la technique et le jeu exceptionnel de Chucho soient connus du public et des artistes internationaux...
Avec Misa Negra, au festival de Montreux voit l’irruption de son groupe, fondé en 1973, dans le concert international. Berceau de musiciens de jazz (Chico O’Farrill, Machito, Chano Pozo qui intégra l’orchestre de Dizzy Gillespie), Cuba disparaît des radars du swing après la révolution de 1959. Dans le contexte de la guerre froide, les musiciens cubains ne peuvent plus quitter Cuba, qui n’encourage pas la pratique du jazz. Dans ce climat hostile, Chucho Valdés parvient à faire vivre un combo et à élaborer un langage plus original que les nouvelles tendances, les innovations de Miles Davis par exemple, ne parviennent pas dans un pays fermé. En 1973, Valdés est autorisé à créer sa propre formation, qu’il baptise Irakere, «forêt dense» en yoruba, avec huit virtuoses, dont Paquito D’Rivera au saxo et Arturo Sandoval à la trompette.
l'Exubérance du Jazz cubain
Le pianiste Chucho Valdés poursuit l'aventure Jazz Batá et célèbre avec modernité le riche héritage des rythmes afrocubains. Héritier de la fusion du jazz et de la musique afro-cubaine initiée par son père Bebo Valdés dans les années 50.
“ Para Bailar Son los Irakere. L.H. 1980 - "Irakere & Trabuco, En Vivo”, Caracas 1981 - "Irakere”, L.H. 1982 - "Calzada del Cero ” L.H. 1983 - "Tema de Chaka”, L.H. 1983 - "Bailando Así”, L.H. 1985 - "Tierra en Trance”, L.H. 1985 - "Quince minutos”, L.H. 1986 - "Misa Negra”, Allemagne 1986 - "Exuberancia”, Londres 1988 - "Felicidad”, Londres 1989 - "Live at Ronnie Scott's” Londres 1991 - “Indestructible”, Caracas 1994 - "Afrocubanismo". Live, Canada 1996 - "Ivan Lins, Chucho Valdés & Irakere”, Live L.H. - "Boleros Inigualables”, Brésil 1996 - "Yemayá” L.H. 1997 - "Cantata a Babalú Ayé”, L.H. 1997 - "30 años“, L.H. 2004.
